La Fibromyalgie Et Le Regime Seignalet

Beaucoup de personnes vivant avec la fibromyalgie entendent parler du régime Seignalet. Sur les forums, dans les témoignages, dans certains livres spécialisés… ce nom revient souvent.

Certaines disent que cela les a aidées. D’autres n’ont vu aucun effet. Et certaines, au contraire, ont vu leur état se détériorer en le suivant.

Alors, que penser de ce régime ? Est-ce une solution sérieuse ? Un espoir justifié ? Une tendance de plus ? Voici une exploration complète, sans dogme, mais avec lucidité.

D’abord, qu’est-ce que le régime Seignalet ?

C’est une approche alimentaire développée par le Dr Jean Seignalet. Elle repose sur plusieurs principes :

• Éviter les produits laitiers (vache, chèvre, brebis, etc.)
• Supprimer les céréales mutées (blé, seigle, maïs…)
• Consommer uniquement des cuissons douces (pas de friture, barbecue, cuisson forte)
• Consommer plus d’aliments crus et biologiques
• Supprimer les plats transformés industriels

L’objectif affiché : réduire la perméabilité intestinale et la charge toxique globale. Ce régime a été proposé dans de nombreuses maladies chroniques, dont la fibromyalgie.

Pourquoi certaines personnes disent que ça les aide ?

Beaucoup de personnes fibromyalgiques décrivent un terrain fragile, un système digestif sensible, des intolérances ou des inconforts après les repas. Le régime Seignalet, en éliminant certains aliments complexes à digérer, peut parfois réduire ces symptômes.

Certaines observent :

• Une réduction des douleurs
• Moins de fatigue post-prandiale
• Une meilleure clarté mentale
• Moins de troubles digestifs

➡️ Voir aussi : Que faut-il manger pour améliorer son terrain fibromyalgique ?

Mais… ce n’est pas une solution miracle

Le régime Seignalet n’est pas un traitement. Il ne “soigne” pas la fibromyalgie. Il agit, au mieux, comme une expérimentation alimentaire qui permet à certaines personnes de mieux comprendre leur corps, leurs sensibilités, et d’alléger certaines charges.

Cela ne signifie pas qu’il fonctionne pour tout le monde. Et ce n’est pas parce qu’il a fonctionné pour une personne qu’il fonctionnera pour toutes.

➡️ Lire aussi : Fibromyalgie, existe-t-il un remède miracle ?

Les dangers de l’approche rigide

Certaines personnes tombent dans le piège du “tout ou rien”. Elles se privent de beaucoup d’aliments, se coupent de toute convivialité, se mettent une pression énorme… et cela devient un nouveau facteur de stress.

Et ce stress, en fibromyalgie, peut suffire à annuler les bénéfices de toute démarche alimentaire.

Tu le dis très bien dans ton article : ce régime ne doit jamais devenir une prison. Il est là pour accompagner, pas pour culpabiliser.

➡️ Voir aussi : Pourquoi le stress est une hypothèse sérieuse dans la fibromyalgie

Une expérimentation douce, à son rythme

Le bon sens : tester progressivement. Supprimer certains aliments pendant un mois. Observer. Noter les réactions. Puis ajuster.

Ce n’est pas un défi, ni une performance. C’est un dialogue avec son corps.

➡️ Lire aussi : Les compléments alimentaires ne sont pas magiques

Ce qui compte vraiment : votre ressenti

Le plus important, ce n’est pas ce que dit un livre. Ce n’est pas ce qu’ont vécu d’autres personnes. C’est ce que vous ressentez.

Est-ce que vous digérez mieux sans lait ? Est-ce que votre sommeil s’améliore sans gluten ? Est-ce que vous vous sentez plus léger, plus clair, plus calme ?

Voilà les vraies questions.

Et elles n’ont pas besoin de grands discours scientifiques pour être valables. Votre corps parle. Il a son langage.

➡️ Lire : La fibromyalgie est-elle un signal d’alarme du corps ?

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