Si le corps fait des allergies aux animaux à plumes c’est que le système immunitaire de premier niveau est en immunodéficience. Il faut donc renforcer son système immunitaire de premier niveau pour ne plus voir de réaction allergique au niveau du système immunitaire de deuxième niveau. La seconde cause est un système immunitaire lymphatique surchargé qu’il faut donc décharger pour maitriser ses allergies sur le long terme. C’est ce dont on parle dans cet épisode !
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Retranscription écrite de la vidéo (la qualité de la retranscription est sans doute moyenne car j’ai utilisé un logiciel de reconnaissance vocale) :
Hello les Allergiques !
Aujourd’hui, je réponds à une question qui m’a été posée par Justine, qui est :
Pourquoi j’ai des allergies aux plumes d’animaux ?
Pour cela, on va d’abord commencer par la définition “classique” de l’allergie. Ensuite, je vous dirai ce que j’en pense et mon avis général sur les causes des allergies aux plumes d’animaux.
La vision “classique” des allergies aux plumes d’animaux
La définition de l’allergie selon la vision “classique” est un dysfonctionnement ou un dérèglement du système immunitaire. Vu qu’il “dysfonctionne” ou qu’il est “déréglé”, il va surréagir quand des molécules vont rentrer, alors qu’ils n’en devraient pas.
Les hypothèses “classiques” proposées pour les allergies aux plumes d’animaux
Les causes qu’on nous propose sont diverses. Plusieurs hypothèses sont proposées. D’ailleurs, ils ne savent pas encore quelle est la vraie cause des allergies.
La grande hypothèse est la génétique. Ensuite, nous avons un ensemble d’hypothèse :
- La pollution
- Le trop d’hygiène dans notre société
- L’allaitement par du lait artificiel
- La transformation de l’environnement par l’homme
- La consommation des ingrédients qui ne se trouvent pas localement à côté de chez nous (ex : des noix du Brésil)
En fait, il y a un ensemble d’hypothèses qui nous sont proposées selon la vision classique. Ils ne savent pas encore réellement quelles seraient la vraie cause des allergies. En fait une ou plusieurs de ces causes vont dérégler notre système immunitaire. Celui-ci, ensuite, surréagit pour des choses qui sont totalement banales pour l’humain.
J’ai accepté ces hypothèses longtemps mais plus maintenant
C’est l’avis que j’avais aussi pendant les dix-huit premières années de ma vie. J’ai suivi exactement le parcours classique d’un allergique dans notre société. J’ai vu tous les plus grands allergologues de France. C’est exactement ce qu’ils m’expliquaient. Pendant dix-huit an, j’ai embrassé cette vision des allergies. J’ai accepté aussi ces hypothèses.
À mes 18 ans, j’avais suivi tous les conseils des allergologues, et je n’avais aucun résultat positif. Toutes mes allergies ne faisaient que s’aggraver. Je me suis dit « Allons voir d’autres avis sur les allergies pour avoir une idée plus large. ».
Pourquoi mes allergies aux plumes d’animaux s’aggravent ?
Les allergiques voient bien que leurs allergies s’aggravent. Pourquoi ? Car ce qu’on nous propose, c’est d’arrêter d’être en contact avec nos allergènes. Nous camouflons juste les symptômes de nos allergies respiratoires, nous ne travaillons jamais sur la cause profonde des allergies. Donc, c’est normal de ne pas maitriser ses allergies aux plumes d’animaux.
Jusqu’à peu, nous n’étions que 3% d’allergique en france
Quand j’ai commencé à remettre en question la vision “classique” des allergies, j’ai commencé à faire des recherches. J’ai découvert que nous avons des données sur le taux de pourcentage d’allergique en France à partir de 1900. À partir de 1900, on est à peu près à 3 % d’allergiques dans la population française. C’est un chiffre qui se répète à peu près partout dans les pays industrialisés. Le taux de pourcentage d’allergiques en France n’a pas évolué.
1970, Une année charnière pour les allergies aux plumes d’animaux
À partir des années 1970, il y a un pic énorme de croissance des allergies en France. Cette croissance est réelle dans tous les pays industrialisés. On voit qu’en 1900, 1910, 1920, 1930, 1940, 1950,1960, on est toujours à 3 % d’allergiques en France et dans tous les pays industrialisés. À partir de 1970, on voit qu’il y a un fort taux de croissance de cette maladie. Elle ne fait qu’augmenter depuis les années 70.
Aujourd’hui, on est à peu près à 5 % de croissance par an. Cela veut dire que la moitié de la population sera allergique à quelque chose en 2050 selon l’organisation mondiale de la santé. À ma connaissance, je crois que c’est la maladie qui a le plus fort taux de croissance dans le monde. Les allergies c’est la quatrième maladie mondiale. C’est une vraie épidémie mondiale dans les pays industrialisés !
Ce que j’ai découvert aussi, c’est qu’il y a une grosse différence entre les pays industrialisés et les pays en développement. Aujourd’hui, il y a à peu près 30 % d’allergique dans la population, alors qu’avant les allergiques ne représentaient que 3 % de la population. On voit bien que l’allergie a un lien direct avec le développement de la société industrialisé.
La génétique et les allergies aux plumes d’animaux
La théorie de dire que les allergies sont une maladie génétique, ne tenait plus car le patrimoine génétique de chacun n’a pas évolué, tout d’un coup, à partir de 1970. C’est ce que j’explique dans un épisode complet dédié à ce sujet “Est-ce que les allergies sont génétiques ?“. Je me disais « Comment est-ce possible ? ». Dès que le pays s’industrialise, le pourcentage d’allergiques dans la population évolue grandement et ne fait qu’augmenter d’année en année. Si les allergies étaient génétiques, pourquoi les populations qui sont dans des pays en voie de développement n’ont pas cette maladie alors que ceux dans des pays industrialisés sont allergiques ?
Dans mon cas, j’acceptais très facilement l’argument “génétique” car mon père était aussi allergique. Je me disais que si je le suis c’est parce qu’il l’était et donc je ne peux rien y faire. Ce qui n’est pas vrai. Je voyais bien qu’autour de moi qu’il y avait des personnes qui n’avaient aucun cas d’allergie dans leur famille. Pourtant ils déclaraient des allergies. J’ai le cas d’une de mes tantes qui est devenue allergique à 55 ans, bien qu’elle n’ait pas de personne dans sa famille avec des allergies. Je me disais que cet argument s’écrase le nez sur ce que je vois autour de moi.
Si les allergies font une croissance de 5 % par an, ce n’est pas de la génétique, puisqu’on ne peut pas faire une croissance de 5% par an juste avec ceux qui ont des allergies dans leur famille. Je me disais que cela ne tient pas la route. J’ai peaufiné le sujet de la génétique pour savoir dans quel cas les allergies peuvent être génétiques.
L’épigénétisme au secours du fatalisme des allergies aux plumes d’animaux
Quand on travaille un peu sur ce qui est génétique et ce qui n’est pas, on tombe très vite sur ce qu’on appelle « l’épigénétisme ». En fait, il y a quinze ans, les plus grands scientifiques du monde se sont lancés dans un projet qui s’appelait « Le Projet Génome Humain ». L’objectif de ce projet était incroyable : décrypter l’ensemble du génome humain. Selon la théorie de l’époque, quand on aura décrypté l’ensemble du génome humain, cela nous permettra de prévoir les maladies de chacun pour que plus personne ne soit malade.
Ce projet a duré pendant des dizaines d’années et a coûté des milliards d’euros. Tous les plus grands scientifiques du monde ont travaillé ensemble. Au bout de quinze ans, ils ont réussi à terminer ce projet. Quand on a réussi à décrypter l’ensemble du génome humain, on s’est rendu compte que ce qu’on pensait est totalement faux. On a décodé 100 % du génome humain. On se rend compte qu’en fait, 5 % du génome humain est “codant” (= on ne peut pas le modifier). Ce sont tous les traits physiques, la couleur des cheveux, la couleur des yeux, la couleur de la peau,… Tout ce qui va être physique et qu’on ne peut pas changer.
Par contre, 95 % de nos gènes sont “non codants”. Cela signifie qu’ils peuvent être activés ou désactivés avec un ensemble de facteurs environnementaux. Cela peut être la température dans laquelle on vit, nos émotions, notre alimentation, etc. Tout un ensemble de facteurs. Il y en a des milliers et des milliards. Tout notre environnement a un impact sur l’activation ou la désactivation de nos gènes.
Il ne tient qu’à nous d’influencer nos allergies aux plumes d’animaux
À la fin de ce projet, on a découvert que notre patrimoine génétique est comme une partition de musique. La mélodie n’est pas la même en fonction du musicien, de son style, de son niveau, de la qualité de son instrument, etc. En fait, ce n’est pas parce que vous donnez une même partition à deux personnes que la musique va être la même. La musique peut être totalement différente. Elle peut être plus rapide ou plus lente, plus forte ou plus basse, plus dynamique ou moins dynamique, plus fun ou moins fun, plus classique,… Une partition, c’est juste une partition. On en fait ce qu’on veut avec.
C’est exactement la même chose avec notre génétique, car la génétique n’est qu’une partition. C’est une information extrêmement intéressante, parce que, si c’est marqué dans mes gènes que je peux faire les allergies et que je peux les désactiver, ce serait une bonne piste pour moi.
Les allergies aux plumes d’animaux peuvent être modifiées
Si je résume sur cette partie, il y a la vision “classique” des allergies qui dit que c’est un dérèglement du système immunitaire, en émettant certaines hypothèses, mais n’a pas trouvé encore la bonne hypothèse. On voit qu’à partir des années 70, quelque chose a changé dans notre société : on a de plus en plus d’allergies avec une énorme croissance. Aujourd’hui, 30 % de la population est allergie. En 2050, 50 % de la population mondiale sera allergique. Donc, on voit bien que l’hypothèse génétique se casse le nez sur l’épigénétique qu’on a découvert il y a déjà plus de 15 ans.
Epigenise a été créé pour accompagner les allergiques à y arriver
C’est le constat que j’ai fait quand j’ai commencé à remettre en question ce qu’on me disait. Quand j’ai commencé, je cherchais simplement à réduire mes allergies car je vivais un enfer. Je n’ai jamais pensé que les allergies pouvaient être totalement maitrisées. Plus j’apprenais des choses sur les allergies, plus je me disais que c’était possible de diminuer ses allergies. Tout cela a d’abord été une quête personnelle. J’ai réussi à maitriser totalement mes allergies et c’est ce qui m’a donné envie d’aider tous les allergiques qui étaient dans la même situation que moi. C’est pour cela que j’ai créé Epigenise : permettre à n’importe quel allergique de maîtriser totalement ses allergies, quel que soit son type, sa puissance et l’ancienneté de ses allergies.
Les deux causes des allergies aux plumes d’animaux
Il existe deux causes aux allergies aux plumes d’animaux. Ces deux causes sont très proches des deux causes des allergies aux animaux car elles en découlent. Car dans les deux causes des allergies aux animaux, il y aussi les deux causes des allergies aux poils d’animaux.
La première cause des allergies aux plumes d’animaux est un système immunitaire en immunodéficience
Il est incorrect de dire que les allergies sont un dérèglement du système immunitaire. En fait, le système immunitaire fait exactement son travail. L’objectif du système immunitaire est d’être le gendarme du corps, et d’aller attaquer tous les agents extérieurs du corps qui se trouvent à l’intérieur. Quand il voit qu’il y a une molécule complexe qui se trouve dans notre corps, et que le corps ne la veut pas, c’est normal que le système immunitaire l’attaque. Quand on regarde la définition du système immunitaire, il fait exactement ce qu’il doit faire. Donc c’est normal quand le système immunitaire réagit. En fait, il n’est pas déréglé, mais il est en immunodéficience. Ce qui veut dire qu’il est juste affaibli, et il ne fait pas assez bien son travail. Donc, c’est normal qu’il attaque les molécules complexes à l’intérieur du sang. Il est juste en immunodéficience.
Les trois niveaux du système immunitaire
Pour essayer de comprendre ce que c’est l’immunodéficience du système immunitaire, il faut d’abord essayer de comprendre ce qu’est le système immunitaire. Quand on regarde dans les livres de médecine d’anatomie et de physiologie, on découvre que le système immunitaire n’est pas simplement l’immunité humorale dont on nous parle tout le temps quand on nous parle des allergies.
On nous parle toujours du système immunitaire qui est déréglé. Quand on nous parle de système immunitaire, on ne nous parle que du système immunitaire de deuxième niveau sans dire qu’on ne nous parle que du deuxième niveau.
Le système immunitaire de deuxième niveau ne représente pas tout le système immunitaire. Le système immunitaire a trois niveaux. Ce n’est pas moi qui les ai inventés, c’est dans les livres d’anatomie et de physiologie.
Le premier niveau du système immunitaire
Le premier niveau, ce sont toutes les barrières physiques et chimiques. Les barrières physiques sont la peau et les muqueuses. Ce sont des barrières qui vont bloquer les agents pathogènes qui voudraient rentrer dans notre organisme.
C’est comme dans un pays. On a des frontières (nous n’avons plus de frontières en Europe, mais dans d’autres pays, il y a des frontières physiques pour filtrer les personnes qui peuvent ou ne peuvent pas rentrer). Ensuite, on a aussi des barrières chimiques, un ensemble d’armes qui existe sur notre peau et sur nos muqueuses. La barrière chimique vient augmenter la capacité de défense de nos barrières physiques. Nous avons plein d’armes différentes, comme l’acidité de la peau et des muqueuses. On a aussi du mucus qui va venir emprisonner, tuer et faire sortir les agents pathogènes.
Notre microbiote intestinal est lié à nos allergies aux plumes d’animaux
On a aussi quelque chose d’extrêmement important pour notre système immunitaire de premier niveau, qui est ce qu’on appelle « microbiote ». C’est très à la mode. On commence à connaître l’importance du microbiote, mais on n’en parle pas assez quand on fait des allergies. Cependant, c’est aussi la clé de voûte pour permettre à maîtriser ses allergies. Le microbiote c’est tous les soldats qui nous défendent sur cette partie du système immunitaire de premier niveau. C’est un ensemble de microbes qui vont former notre immunité. Il faut savoir qu’on a dix mille milliards de cellules dans notre corps. C’est énorme !
Notre microbiote est composé de cent mille milliards de bactéries. Ce qui veut dire qu’on a 10 fois plus de bactéries que de cellules. On est beaucoup plus microbien que cellulaire. Nos connaissances sur le microbiote intestinal est très jeune. On ne connaît pratiquement rien dessus. Par contre, on a découvert que c’était la base de notre système immunitaire. Si on additionne barrières physiques, barrières chimiques et microbiote, cela représente 80 % de notre immunité. C’est énorme !
Pourtant, quand on nous parle de notre système immunitaire, on ne nous parle seulement du système immunitaire de deuxième niveau, jamais le premier niveau… Maintenant, vous l’avez découvert. Il y a un ensemble de barrières physiques et chimiques et les bactéries qui vont être là pour nous protéger.
Le système immunitaire de deuxième niveau réagit car le premier niveau n’a pas fait son travail
À partir du moment où ces barrières ne font plus leur travail, les agents pathogènes vont pouvoir rentrer à l’intérieur du corps. C’est pour cela que le système immunitaire de deuxième niveau existe. Par exemple, si, dans un pays, il y a une armée extérieure qui réussit à rentrer dans le pays, c’est parce que les frontières n’ont pas fait leur travail, et que les soldats n’ont pas réussi à contenir l’armée étrangère qui voulait rentrer. Ce qu’il va se passer c’est qu’il va y avoir la guerre à l’intérieur du pays. C’est cela la réaction allergique : il y a une défaillance aux frontières, car si nos frontières fonctionnent bien, la guerre se passe à la limite de nos frontières, pas à l’intérieur.
Le système immunitaire de deuxième niveau (l’immunité humorale) est là où se passe la réaction allergique. C’est celui dont on nous parle tout le temps quand on fait des allergies. Il crée des anticorps pour combattre les antigènes, qui sont nos allergènes. C’est là où il va y avoir des lymphocytes, des macrophagocytes. Il va y avoir le combat grâce à la libération de l’histamine, qui mobilisera très rapidement un grand nombre de soldats pour aller combattre les allergènes. Quand on prend des médicaments antihistaminiques, c’est comme dire aux soldats de ne pas combattre. On laisse nos agents pathogènes rester à l’intérieur de notre corps.
Comprendre vraiment ce qu’est un allergène
Les plumes d’animaux font partie des allergènes respiratoires principaux. Pour bien comprendre les allergies, il faut comprendre aussi ce que c’est un allergène. Si on regarde la définition d’un allergène, c’est une molécule “complexe” qui se trouve à l’intérieur de notre corps alors qu’elle ne devrait pas s’y trouver. Dans cette définition, il y a deux points importants.
D’abord, c’est molécule “complexe” et “qui se trouve à l’intérieur de notre corps alors qu’elle ne devrait pas s’y trouver”. Dans la très grande majorité des cas, on est allergique à une protéine. Si on prend le cas d’une allergie aux noix, on est allergique aux protéines de noix. La protéine est une “complexe”, car une molécule “complexe” est construite de plusieurs molécules simples. Les acides aminés sont des molécules simples. Ce qui veut dire que quand on réussit à additionner des acides aminés, on obtient une protéine. Le corps ne peut pas assimiler de molécules complexes telles quelles. C’est-à-dire, le corps ne peut pas prendre des protéines telles quelles, les mettre dans son sang et les utiliser.
Ce qu’il doit faire, c’est filtrer les molécules simples, parce qu’il ne peut utiliser que des molécules simples. Quand nous voulons construire une maison, on ne prend pas une maison pour en faire une autre. On a besoin de briques, et on construit notre maison avec. C’est pareil avec le corps. Il ne peut pas utiliser une protéine telle quelle. Il a besoin d’avoir des briques. Avec la digestion, il va utiliser des enzymes pour déconstruire cette protéine en petits morceaux qu’on appelle « les acides aminés ». Enfin, il va pouvoir utiliser ces briques pour en faire ce qu’il veut
Une molécule complexe ne devrait pas passer de l’extérieur vers l’intérieur comme ceci
Ce n’est pas normal d’avoir une molécule complexe à l’intérieur du corps, puisque le corps ne peut rien en faire. C’est normal que le corps réagisse, puisqu’il ne peut pas l’utiliser, et il va les attaquer. Il ne laisse jamais quelque chose qu’ils ne souhaitent pas avoir dans son corps. C’est le travail du système immunitaire d’aller attaquer cette molécule qui ne devrait pas s’y trouver.
Les plumes d’animaux ne devraient pas rentrer dans notre sang
En fait, quand on parle d’allergies respiratoires, comme des allergies aux plumes d’animaux, c’est exactement la même chose. On réagit souvent aux plumes d’animaux, parce qu’on a une muqueuse qui ne fait plus son travail : elle va laisser passer des choses dans son sang. Si on parle des maladies respiratoires, c’est le système respiratoire qui devrait faire son travail, à savoir filtrer ce qui est intéressant ou ne l’est pas. Dans notre cas, pour les animaux à plumes, il va laisser passer des molécules complexes, alors que normalement, notre système immunitaire de premier niveau doit les filtrer. Dans notre cas, le système immunitaire va réagir et va faire une réaction allergique.
Le système immunitaire de troisième niveau
Jusqu’ici, on a vu le système immunitaire de premier et de deuxième niveau. Maintenant, on va pouvoir parler du système immunitaire de troisième niveau. On va y passer très peu de temps, parce que cela n’a pas de lien direct avec les allergies. C’est le système immunitaire qu’on appelle « cellulaire ». C’est celui qui va venir attaquer les cellules cancéreuses, les cellules infectées, les cellules étrangères. Il n’y a pas de lien direct avec les allergies.
Le lien entre mes intestins et mes allergies aux plumes d’animaux
Ce qu’on voit, c’est qu’il y a un gros lien entre le système immunitaire de premier niveau et les allergies aux animaux à plumes. La qualité de nos muqueuses et de notre microbiote au niveau de notre système respiratoire est en lien direct avec la qualité de nos muqueuses et de notre microbiote intestinal. On a vu que 80 % de notre immunité sont dans nos intestins grâce à notre microbiote, la qualité nos muqueuses et de nos parois. Cela a un impact direct sur l’ensemble de nos microbiotes et de nos muqueuses dans notre corps. En améliorant la qualité de nos muqueuses intestinales et de notre microbiote intestinal, on impacte l’ensemble de nos autres microbiotes qui vont permettre d’améliorer la maîtrise de nos allergies.
Il faut travailler sur son système immunitaire de premier niveau, parce que si on réussit à avoir des frontières qui font leur travail, si on réussit à avoir de bons soldats sur ses frontières et si on réussit à leur fournir de bonnes armes, aucune molécule complexe ne pourra passer à l’intérieur de notre corps. Nos muqueuses pourront faire leur travail, c’est-à-dire permettre de ne faire rentrer que des choses importantes pour nous et d’empêcher d’entrer ce qui n’est pas important. C’est la première cause principale des allergies.
La deuxième cause des allergies aux plumes d’animaux, un système lymphatique surchargé
Il y a un deuxième point très important que j’ai pris beaucoup plus de temps à comprendre. C’est un système lymphatique qui est surchargé.
Le système lymphatique est un système très peu valorisé, alors que c’est un système extrêmement important. C’est lui qui gère l’ensemble des déchets du corps. Dans notre corps, on a un ensemble de vaisseaux pour récolter les déchets pour les amener dans des usines. On a plusieurs endroits dans le corps pour traiter ces déchets. Quand ces déchets sont traités, on va les envoyer dans des portes de sortie du corps, qu’on appelle des “émonctoires”. Il y en a plusieurs : la peau (grâce à la transpiration), les poumons (avec l’air), les reins (avec l’urine), les intestins (avec les selles), etc. On a des portes pour faire sortir les déchets qu’on crée nous-mêmes ou les déchets qu’on reçoit de l’extérieur.
Ce système lymphatique a un lien direct avec le système immunitaire, parce que le système immunitaire est majoritairement présent dans le système lymphatique. Il y a beaucoup d’allergiques qui font des maladies de peau, comme de l’eczéma ou du psoriasis, parce que c’est aussi une maladie liée au système lymphatique surchargé qu’il faut décharger. Quand je travaille avec mes clients, je travaille aussi sur le système lymphatique pour décharger des déchets. On voit que cela a un impact direct sur leur maladie de peau, comme l’eczéma, le psoriasis.
Quand on est allergique, l’objectif c’est de travailler aussi sur ce système lymphatique surchargé pour essayer de le décharger. Cela permettra de maîtriser totalement ses allergies. C’est extrêmement important de ne pas travailler juste sur son microbiote, qui est aussi intéressant, mais il faut travailler sur les deux pour maîtriser totalement ses allergies sur le long terme.
Conclure sur les allergies aux plumes d’animaux
Le problème quand nous faisons des allergies aux plumes d’animaux est que l’on nous propose que des traitements contre nos allergies respiratoires qui vont travailler sur les symptômes et non sur la cause. Comme je vous l’ai dit, il faut améliorer son système immunitaire de premier niveau pour ne plus réagir face aux animaux à plumes, puisque comme on l’a expliqué, on fonctionne comme un pays. Si on a des frontières avec des soldats et des armes qui fonctionnent bien, aucun soldat étranger ne pourra rentrer à l’intérieur de notre corps.
Ensuite, il faut décharger son système lymphatique, puisque c’est là où se trouve majoritairement le système immunitaire. Il y a un lien direct entre les deux. C’est ce que j’ai remarqué avec l’expérience avec mes clients. Chaque allergique a toujours un système lymphatique surchargé. Pour permettre de maîtriser totalement ses allergies sur le long terme, il faut décharger les déchets dans le système lymphatique.
Epigenise pour maitriser ses allergies aux plumes d’animaux
C’est justement l’objectif de mon cabinet « Epigenise ». C’est un cabinet 100 % spécialisé pour accompagner les allergiques et ainsi permettre à n’importe quel allergique de maîtriser ses allergies. Je ne suis plus d’accord avec cette vision est fataliste. On a perdu d’avance avec cette manière de penser, car on regarde dans la mauvaise direction. C’est pourquoi tous les allergiques restent allergiques avec ce qu’on nous propose.
On nous dit souvent que l’on va réussir à diminuer ses allergies, mais tout est lié au hasard, il n’y a rien de sûr. Demandez à votre allergologue s’il s’engage à vous rembourser si vous avez encore vos allergies dans 8 semaines. Il n’acceptera jamais. Pourtant, chez Epigenise, c’est ce que nous faisons. Pas de résultats ? Vous êtes remboursé. Nous sommes les seuls à le faire car nous savons de quoi nous parlons. Nous sommes passés par là. J’ai fait un épisode complet sur qui est Epigenise, si le sujet vous intéresse, je vous le conseille.